Ouverture :
Une mère raconte qu'elle réunit autour d'elle une fois encore sa famille.
Mais cette fois, c'est pour son enterrement.
Basilico est une Bande dessinée qui déroule son histoire sur 2 axes :
- des tranches de vie centrées sur chacun des membres d'une même famille. Les 3 fils et les 2 filles au temps présent, la mère lors de rétrospectives (dans une teinte sépia comme il se doit) ;
- une intrigue quasi policière car on distingue rapidement, à travers les flashbacks maternels, qu'un secret ne nous a pas été (encore) dévoilé.
Le point fort est donc de réussir à entremêler les différentes expériences.
Giulio Macaione a apporté un soin particulier à l'écriture, tant pour les dialogues que pour la narration.
La scénarisation est huilée, parfois quasi cinématographique et sans défaut.
A titre personnel, je regrette cependant les traits approximatifs (personnages et décors), l'auteur ayant choisi un style réaliste.
Peut-être manque-t-il également un peu d'aspérités pour travailler un peu plus les thèmes qui ne sont qu'effleurés :
- la place de l'église catholique,
- le regard sur la sexualité, que ce soit l'homosexualité ou l'amour libre,
- les faux-semblants familiaux.
En bref une BD qui permet d'apprécier les protagonistes malgré leurs défauts.
Et nous propose donc un divertissement subtil et réussi.