Un son clean, parfois trop, et des influences street-punk marquées pour des refrains à base de chœurs de stade. Souvent chouette musicalement, malgré des paroles qui peuvent s'avérer un peu crétines - sympathiquement avec "Génération Destruction", moins avec "À poil les militants", sorte de mauvais hymne pour punk centriste. Deux/trois trucs dérangeants, notamment une évocation ambiguë du suicide de Mishima ("Soleil et acier"). On sent également les charentaises approcher dans l'aspect moralisateur de certains morceaux ("Graine de violence" notamment), les plus convaincants restant ceux qui lorgnent du côté de l'Irlande ou des pays d'Europe de l'Est.