L'album que t'y crois pas
Hotline Miami était déjà un choc en soi. Le gameplay sans concession, la violence exacerbée ou l'aspect subversif de l'extrême, avec son retour aux sources du jeu vidéo, était un régal à jouer. L'ambiance qui se dégageait du soft était inimitable, et la musique n'y était pas étrangère.
A la fois étrange, techno, new wave, décalée, rythmée, calme, barrée, mélodique... Tout y est. L'album est un condensé d'originalité et de punch. Ce qui vous a bien latté la mâchoire en jouant continue à vous caresser les tympans sur votre platine, pas de doute.
Chaque morceau sonne différemment, mais toujours à sa manière, avec une musicalité travaillée et souvent jubilatoire. "Horse Steppin'", en tant qu'intro du jeu savamment dissonante, laisse place à des titres purement géniaux. A l'instar de "Perturbator", "Knock Knock", "Hydrogen", "Flatline" ou de "Inner Animal", tous sont exceptionnels.
Cet album vous donne donc une claque supplémentaire en l'écoutant hors contexte, parce qu'en plus de la grande qualité de ses titres, il vous replongera directement dans la grande époque des 16 bits. Impossible de ne pas retrouver la saveur exquise d'un Streets of Rage, d'un Batman Returns version SNES ou d'un Final Fight sur Mega Cd. Certains titres bien allumés vont vous ouvrir la caboche et vous rappeler vos propres expériences de joueurs, c'est une certitude.
Alors proccurez vous cette BO de toute urgence, parce que vous allez vous retrouver nez à nez avec ce que le jeu vidéo avait, et visiblement a toujours, de meilleur.