Damso vient de frapper fort. Très fort. Avec Bēyāh, il signe un album qui, à mes yeux, mérite un 10/10.
Je ne m’attendais pas à ça. Honnêtement, je pensais que ce projet serait bon, sans plus. Mais dès les premières écoutes, j’ai compris qu’on tenait là un album hors norme. Bēyāh m’a fait voyager. On ressent chaque instant de liberté que Damso a vécu en le créant. De l’Afrique à l’Espagne, en ant par l’Italie, il a insufflé à ses morceaux une richesse culturelle et une sensibilité rare.
C’est un album complet, profond, sincère. On y retrouve des sonorités et des thèmes qui rappellent Batterie Faible, Ipséité, Lithopédion et même QALF. Mais ici, tout est mieux maîtrisé, mieux dosé. C’est comme si toutes les facettes de Damso se réunissaient en un seul disque.
Beaucoup diront que Ipséité reste son meilleur. Mais je pense qu’à force d’écoutes, on réalisera que Bēyāh est peut-être l’aboutissement de toute sa carrière. Et si c’est vraiment le dernier, quel final…