Bruitages informatiques
Les artistes égocentriques et pas à la hauteur de leurs ambitions sont peut-être les plus horribles personnes que la terre ait portées. Pourtant, il y a encore plus inable ! Finalement le...
Par
le 24 janv. 2017
2 j'aime
En plus de vingt ans de carrière, Autechre (Sean Booth et Rob Brown) n’a jamais cessé de déchaîner les ions. Leur discographie toute entière est un document, à inscrire dans un patrimoine électronique intemporel. Chacun émettra ses préférences et ses rejets parmi ses divers éléments. Je l’ai déjà fait moi même à maintes reprises ici et ailleurs.
Bien que la plupart de leurs observateurs s’accordent sur un point précis de rupture vers toujours plus de radicalité, j’émettrais aujourd’hui pour ma part un avis plus nuancé et en faveur d’une certaine continuité. Même à l’époque où le duo dressait des hommages à la culture rave, au rap instrumental ou à un ambient autrement plus contemplatif, leur musique était déjà pour moi à envisager à l’instar de leur relation à la mélodie : une devinette planquée dans un mystère emballé dans une énigme.
Autechre s’est toujours positionné en réformateur d’un genre qui n’en peut plus de crever, qu’ils ont très largement contribué à enfanter et qu’ils achèvent encore un peu plus à chaque fois qu’ils y reviennent. Parce que L’IDM n’est qu’un concept que leur logique n’intègre pas. Leur logique ne répond d’ailleurs qu’à elle même, il serait donc bien inutile de tenter de la décrypter.
Trois ans après un Exai que j’avais variablement apprécié, le duo publie, encore chez la maison Warp, un quintuple album d’une durée supérieure à quatre heures, uniquement au format digital. Les deux britanniques assomment, et se justifient plus ou moins bien de leur volonté de se situer au dessus de la mêlée, de la représentation populaire et éculée du bête et méchant disque. Mouais, encore plus quand on se souvient d’une époque pas si lointaine où ils précisaient que le micro-sillon était presque obligatoire pour appréhender leur musique comme elle le mérite (Tri Repetae). Accordons leur donc le droit d’évoluer, comme ils doivent nous autoriser à penser que même chez eux, la société du spectacle (et du commerce) a ses codes et ses chantres...
lire la suite de la critique ici : http://ombresurlamesure.com/autechre-elseq-1-5/
Créée
le 18 juil. 2016
Critique lue 325 fois
1 j'aime
Les artistes égocentriques et pas à la hauteur de leurs ambitions sont peut-être les plus horribles personnes que la terre ait portées. Pourtant, il y a encore plus inable ! Finalement le...
Par
le 24 janv. 2017
2 j'aime
Autechre reste indéniablement un excellent groupe d'électro concrète. Soutenu par des matières sonores épaisses, denses et saisissantes, la brisure avec une doxa mélodique donne à l'album une...
Par
le 20 déc. 2016
1 j'aime
3
En plus de vingt ans de carrière, Autechre (Sean Booth et Rob Brown) n’a jamais cessé de déchaîner les ions. Leur discographie toute entière est un document, à inscrire dans un patrimoine...
le 18 juil. 2016
1 j'aime
Au début des années 90, une certaine Beth Gibbons rencontre un certain Geoff Barrow dans la salle d’attente d’un pôle emploi du sud-ouest de l’Angleterre. Rets un peu plus tard par le...
le 28 sept. 2017
8 j'aime
Diplômé en philosophie, membre du groupe ACHAB, Tancréde Ramonet crée en 2002 avec son frère et des amis la société de production Temps Noir. Boîte à qui on doit le documentaire Ni dieux ni maîtres :...
le 1 mai 2017
7 j'aime
1
Dounia traîne ses guêtres dans une cité en bordure de l’autoroute A3, où habite son amie Maïmouna, fille de l’imam de la mosquée du quartier. Dounia n’habite pas la cité mais non loin de là, avec sa...
le 5 sept. 2016
7 j'aime