La mort d'un membre fondateur, c'est une étape difficile dans la vie d'un groupe et qui arrive souvent assez tôt malheureusement dans le monde de la musique. On peut donc se demander comment Architects allait gérer ça, et il semblait évident que l'album suivant parlerait beaucoup de la mort...
Et c'est un sans faute. Si je suis agréablement surpris au fil de ma découverte de la discographie du groupe, ici j'ai juste trouvé ça magique, encore meilleur que les albums précédents. J'ai rarement entendu une telle colère avec une voix aussi aiguë et mélodique, c'est fou d'un point de vue émotionnel ce que cela apporte. Entre Death Is Not Defeat, Royal Beggars, Dying to Heal ou la saturation de la voix sur The Seventh Circle, je trouve que ça dépote sévèrement et ça fait beaucoup de bien. A Wasted Hymn conclut l'album à merveille aussi, un sacré morceau !
On a même droit à des riffs assez élaborés comme sur Doomsday par exemple. D'ailleurs la majorité des chansons de cet album ont une structure plus simple que sur les disques précédents, mais ça n'empêche pas quelques fulgurances comme ces riffs ici et là et surtout on conserve une production très travaillée avec des synthés et des sonorités "d'ambiance" jouées à l'envers notamment, qui ajoutent une atmosphère à la fois oppressante et épique aux morceaux.