Ce type est fou.
Le clip Cochon Ville, son interview sur Konbini, et chacune de ses interventions télévisées nous le montrent bien.
Mais au delà d'un plan de communication bien étudié, d'une esthétique bien pensée ainsi que des propos choisis avec soin, si on se détache de la forme et qu'on prête une oreille attentive à cet album, comment ne pas être éberlué par la qualité des sons?
Sur fond d'une ambiance sectaire à souhait, Tellier nous emmène dans son délire non pas psychédélique comme pourrait l'apprécier de nombreux pubères en quête d'émotions fortes, mais plus aérien, qui nous fait voir les choses...en bleu.
En bref, après avoir abordé le sujet du sexe, de la politique et j'en e, c'est en se concentrant sur la religion que Tellier parvient à mettre non pas des mots, mais une couleur sur de la musique. Une des réussites de ce printemps 2012.