« Est-ce qu'on peut bien décrire un paysage, si on ne le parcourt pas de haut en bas, de la terre au ciel, du ciel jusqu'à la terre, aller-retour... » Nicolas Jaar dépeint un univers minimaliste aussi sensuel que fascinant, entre ciel et terre, tantôt sur des terrains connus, tantôt au sein d'un espace où chaque sample, chaque note, chaque bruit est comme un astre éclairant mieux la voie que nous traversons, une voie où le silence n'a pas sa place, où il est annihilé au nom d'un bruit aux multiples personnalités. Space is Only Noise brouille les repères : tout semble aller à la fois vite et au ralenti... Jaar joue avec le temps et d'une certaine façon, l'espace. Dès lors, ce premier album est une promesse, une promesse électronique, et en musique, on aime les promesses tenues. À suivre...
À écouter : Keep Me There, un des plus beaux bijoux de l'album.