Absolute Wonder Woman
7.5
Absolute Wonder Woman

Comics de Hayden Sherman (2024)

Diana de themyscira, princesse des enfer, sorcière de l'ile sauvage

Critique évolutive, à l’heure où j’écris ces lignes deux épisodes seulement sont sortis.

Si vous voulez vous renseigner sur la nature de ce terme “absolute” voir ma critique d’Absolute Batman.


J’ai beau être fan de comics, mes connaissances sur Wonder Woman restent lacunaires. C’est un membre cool de la Ligue des Justiciers, mais j’ai toujours eu du mal à lui accorder autant d’importance qu’à Batman ou Superman. À ce titre, j’ai rarement eu la curiosité de m’intéresser à ses aventures en solo. Pourtant, je garde en mémoire Wonder Woman Année 1 de Greg Rucka comme un très bon souvenir. Tellement bon, à vrai dire, que lorsque j’ai vu le film au cinéma, la déception fut grande et j’ai pas mal délaissé le personnage depuis.

Mais quand des initiatives intéressantes sur ce personnage se présentent, je peux facilement me laisser tenter, et c’est ce qui est arrivé avec cette version Absolute. La promesse d’une héroïne moins manichéenne et plus frontale m’a grandement séduit, en plus d’un look assez cool, il faut le dire.


Absolute Wonder Woman n°1 et n°2 :

En voilà un début prometteur. Cette version de Wonder Woman n’a jamais connu les Amazones et a été élevée en enfer par la sorcière Circé (une de ses ennemies jurées dans l’univers principal). Le titre esquive habilement le côté « j’ai été élevée par une méchante donc je suis ténébreuse et violente » que laissait craindre son nouveau look, pour partir dans une autre direction. Le titre jongle habilement entre le temps présent et le é de Diana. La jeunesse de l'héroïne est le meilleur aspect de la série, tant le dessinateur parvient à transmettre la tendresse que porte cette mère pas comme les autres à son enfant.

Cependant, la partie scénaristique ne m’a pas encore pleinement convaincu. L’histoire dans le présent est lente à s’installer, les enjeux ne sont pas encore annoncés, et la présence de Steve Trevor fait vraiment poncif éculé. Mon avis changera certainement quand la série aura fini son premier arc.

Concernant la partie artistique, par contre, c'est un coup de cœur. Je ne connaissais pas le dessinateur, Hayden Sherman, mais il est impressionnant. Ses scènes de vie entre Diana et sa mère sont touchantes, les monstres qu’il met en scène sont impressionnants (surtout celui apparaissant à la fin du deuxième épisode), et concernant le design de Wonder Woman, c’est un sans-faute. ENFIN, j’ai en face de moi un personnage qui m’évoque la puissance et la dangerosité d’une Amazone : plus de deux mètres de muscle, des tatouages pleins le corps évoquant ses pouvoirs magiques, une armure bestiale tout en rouge et noir, et un visage qui assume une bonne fois pour toutes que c’est une princesse grecque. Le dessin sublime ce scénario encore flou.


En bref, l’une des meilleures séries de la gamme Absolute et un comics qui, s’il accélère la cadence niveau histoire, fera date pour le personnage.

9
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Créée

le 17 déc. 2024

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Keptyouwaitinguh

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