Un lion qui n'a pas de chatte
Déçu par le précédent tome et la tentative des auteurs de proposer un album à la narration déconstruite, j'étais plutôt inquiet par ce que j'allais trouver dans ce tome 5.
Soulagement, Canales et Guarnido sont revenu à leurs esprits, revenant vers un tome plus simple. Simple, comme l'histoire : c'est une habitude, les scénarii de la série ne sont pas les plus folles du monde de la bande dessinée, mais sont suffisantes pour nous faire er un bon moment. La force du scénario de ce tome est, sans conteste, l'idée du road-trip, qui nous amène dans des décors très riche, et nous font rencontrer des personnages haut en couleurs. Le seul hic est que tout va très vite, si bien que peu de personnages sont vraiment développés.
Reste le dessin et les couleurs de Guarnido qui snt toujours très bon, bien que je les ai trouvé ici moins percutant que dans les précédents tomes ; c'est probablement parce qu'on en est au tome 5 et que "l'effet wahou" s'estompe.
Bref, un épisode qui m'a rabiboché avec la série (que j'avais perdu de vu depuis le tome 4) nous narrant les mésaventures d'un auteur beat maudit poursuivit par un John Blacksad fidèle à lui-même (ce qui fait grave plaisir), lui-même aidé par une bande de motards sympas et d'un avocat toujours de bonne humeur.
À voir si le tome 6 suivra cette voie...
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