Voilà, le (trop ?) long cycle d'Antarès est terminé, amenant une conclusion quelque peu raccourcie. En effet, Leo ne tenait peut-être pas à publier un éventuel épisode 7, allons savoir, afin d'éviter un embourbement scénaristique ou bien du tartinage de plus.
Des explications arrivent quand d'autres resteront en suspens comme les peintures rupestres trouvées dans la grotte (épisode 4) sur la dangereuse Antarès 5 ou cette espèce de végétation rosâtre et corallienne qui dévore la forêt primitive sur cette même planète (épisode 3). Quant à la mystérieuse sphère d'Antarès 4, à laquelle on pourrait faire un rapprochement au fameux monolithe rectangulaire des Odyssées spatiales d'Arthur C.Clarke, des éclaircissements arrivent tout de même à bon point mais laissent un bénéfice au mystère autour de ses créateurs. Enfin bon, fin des grandes aventures de Kim (et ses gros seins) qui aura suscité beaucoup de courtisans depuis Betelgeuse. Oui, je fais preuve d'un peu de mesquinerie. Mais l'héroïne sera finalement devenue une femme forte et respectée (une Ripley façon Leo ?), avec sa même détestable coupe de cheveux, elle qui était un peu peste au soir de son adolescence au tout début du premier cycle. Le personnage énervant qu'est Jedediah, dont on aurait pu espérer qu'il finisse dans les sucs gastriques d'une bestiole (je suis sadique), a fini par faire pitié, s'orientant vers une issue inévitable résultant de la confrontation verbale avec Sven.
De cet épilogue beaucoup plus explicatif qu'exploratif, ici, subsiste une ouverture vers un autre cycle, une fin à corréler avec celle plus récente du cycle Survivants, dont on devine facilement qu'il y aura une jonction entre des personnages des deux aventures parallèles. Ce sera peut-être sans moi, cette fois.