Dernier tome d'Astérix avec Goscinny au scénario, j'ai toujours beaucoup aimé Astérix chez les Belges. Je trouve qu'il est très doux, rempli de beaux moments d'amitiés, où les combats sont clairement humoristiques. Il n'y a pas de méchants, les romains voient leurs honneurs bafoués mais ils prennent les baffes avec humours. On rit de bon coeur comme rarement. C'est vraiment un délice de lire ce tome.
La narration est fluide, les jeux de mots fréquents, le dessin d'Uderzo est toujours très beau, claire. Les pages sont bien construits aussi. Les références sont nombreuses notamment au problème linguistique de la Belgique. Les thématiques sont amusantes, bref tout y est.
Mais surtout, c'est le dernier Goscinny. Et c'est comme un héritage de ce que voulait dire Goscinny : l'important n'est pas la langue, ce n'est pas le pays, ce n'est pas non plus la gloire, c'est l'amitié. C'est parce qu'ils sont unis et amis que les belges, sans potions magiques font jeu égal avec les gaulois. L'amitié, la bonne humeur, telle est le vraie secret de la force pour Goscinny.
Un héritage simpliste mais tellement beau que ce tome porte.