Le tome 37 d'Astérix présente le même essouflement que les tuniques bleues qui lorgnent vers le double d'album. Comment rendre hommage sans recopier ?
Ici, la nouvelle équipe fait un travail honorable avec ce tour d'Italie, sans jamais atteindre le niveau du tour de Gaule. Le dessin est correct, les blagues actualisées et honorables, même si certaines vont assez vite périmer, mais dans tout ce correct, il manque de quelque chose, il manque du bon.
Clairement, on sent le carnet de commande, la pression qu'il y a à reprendre une série aussi grosse, aussi lourde et importante en terme de ventes, tout en restant un peu content, nous lecteurs, à retrouver ces aventures, tout en imaginant le plaisir de ceux qui reprennent une oeuvre probablement découverte et impactante dans l'enfance.
Tout était donc fait pour qu'il y ait un produit générique mais de qualité. Pas de miracle, la mouture finale est, certes de qualité, mais déjà lue et générique. C'est dommage mais prévisible.