Blue Corner
6.3
Blue Corner

Manga de Jirō Taniguchi (1982)

Poing final

Une salle en liesse. Un boxeur mutique. Des victoires comme des défaites: par KO. Il compte davantage des secondes que des premières. Oui mais voilà: le perdant magnifique est observé par Dangelo, un promoteur de premier rang. Les deux font la paire


Le changement c’est maintenant


Le perdant magnifique c’est Reggae. Peignoir sans capuche; Bob Marley au dos. Il mérite de boxer pour le titre mondial des poids légers. Au minimum. Pour cela il faut se faire un nom. Dangelo va s’en occuper. La boxe se déroule aussi (et surtout) en coulisses. Pour que Reggae monte il faut faire de la place et allonger les biftons


Il faut aller vite. Course contre le temps similaire à la brièveté du récit. Trop court pour emporter totalement la conviction de celle ou celui qui lit


Les combats changent, les lieux aussi. Les coups échangés n’en sont pas moins intenses. Pas de quoi abîmer la figure christique de Reggae, même s’il tape un peu trop dans la gourde avant de combattre


Pourquoi?


Rapport à son é. Au fur et à mesure des informations sur ce dernier sont distillées. La vie de Reggae n’a pas été très jojo. On a déjà croisé pareil profil psychologique


Rapport aussi à sa manière de combattre selon une explication scientifique que nous istre un médecin. Pas franchement nécessaire mais le désir de faire science a ses raisons


Jirô Taniguchi livrent de belles planches. Le propos sur le dos de la couverture parle de planches dignes de Raging Bull. Je n’irai pas jusque-là car certaines sont un peu trop chargées à mon goût, à l’instar de la narration


Blue Corner c’est l’association de Jirô Taniguchi et de Caribu Marley. Deux auteurs décédés il y a peu. Seul le nom du premier figure sur la couverture

6
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le 2 juin 2018

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Aenor_

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