J'ai été un poil déçu par ce Night of the Living Deadpool. Vous détrompez pas, c'est sympa hein, mais pour être honnête ça casse pas vraiment trois pattes à un canard.
Deadpool se réveille après une indigestion de bouffe mexicaine... dans un monde un poil différent. L'apocalypse zombie s'est déclenchée pendant son sommeil, et les morts parcourent les rues... en causant, parce que dans les aventures du Merc with a Mouth, forcément, les zombies causent. Apparemment dernier héros de la planète, Deadpool décide d'en devenir le protecteur... et pourquoi pas le sauveur.
Saluons en premier lieu le travail graphique. Cette mini-série brille en effet par sa finesse et sa propreté, et l'idée du noir et blanc, si elle est pas originale, s'intègre tout naturellement dans le propos.
Après, niveau scénar... les amateurs repèreront vite les nombreuses références au genre. Mais c'est à peu près tout. Deadpool est toujours bien drôle, comme à son habitude, mais voilà, sans plus. Notons un final toutefois plutôt sympa.
Finalement, je sais pas, je crois simplement que j'aurais espéré un truc bien barré, et que le résultat me parait pas à la hauteur de mes attentes. Il n'en reste pas moins que c'est un chouette album, mais selon moi à réserver en priorité aux inconditionnels de Wade Wilson.