Nous avons à faire, ici, à un des mangas cérébraux les plus populaires du marché. Et si vous décidé de vous lancer dans la lecture de cette œuvre, alors vous constaterez que le temps de lecture est allongé par rapport à un shonen classique. Bref, Death Note, aiguise notre matière grise et affûte notre psychologie.
L'histoire démarre au royaume des morts où un shinigami, du nom de Ryûk, s'ennuie profondément. Il décide de laisser tomber son « death note » dans le monde des humains. Light Yagami, un jeune lycéen brillant, verra apparaitre de nulle part ce cahier et s'empressera de se l'approprier. Arriver chez lui, le Dieu de la mort lui apparaît et le jeune homme apprend l'utilité du carnet. Rapidement, il décidera de créer un monde meilleur en tuant les criminels.
Le destin de Kira se mettra rapidement en place, l'histoire est rapidement lancée. En prenant conscience du pouvoir que lui confère le carnet, light se construit un destin hors du commun.
Le héro de ce shonen peut sembler être pleins de bonnes intentions mais la dégringolade dans la folie va être rapide. Il va se laissé déborder par ses sentiments et prendra le mauvais chemin tout en étant persuadé d'être un « sauveur » comme arrive à le dire certaines personnes sur le net. Ceci-dit, tous lecteur se poseraient la même question : que ferais-je d'un death note ?
Takechi Obata n'a pas crée un mais deux personnages extrêmement intelligents, car face à lui, Light va trouver « L ». Il sera chargé de trouver le criminel des criminels. Les stratagèmes qui seront mis en place par Light sont extrêmement pointus, le jeune homme met toute sont intelligence au service de sa cause.
Riyuk qui désirait donner du piment à son existence sera servi, le deat note est le centre de l'enquête la plus surprenante qui soit. Et le responsable de la police chargé de l'enquête en collaboration avec « L », n'est autre que le père de Light.
Virage et tournant à 180°, Light/Kira nous donne le tournis avec une réflexion parfois difficile à suivre. Mais il est impossible de ne pas être stupéfait par la réflexion dont l'auteur a fait preuve pour écrire cette histoire.
Une remarque concernant le graphisme que je trouve superbe, les visages et leurs expressions sont teintés de réalisme et Ryûk est tout simplement impressionnant.
Kana nous offre un produit de qualité avec un plus pour une jaquette travaillé avec relief qui rend l'objet très attractif.
Impossible de résister à ce chef d'œuvre si on aime se triturer les méninges ! Qui de « L » ou de Kira aura la dernière astuce pour piéger l'autre... Musclons-nous les neurones pour le deuxième volume.
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