Le décor et le trait sont originaux, un dessin qui ne ressemble à aucun autre et qui correspond parfaitement pour moi à cette ambiance de jungle et à l’époque choisie.
Et puis le sujet est original que l’esprit de la forêt, le Marsu, existe déjà à l’époque et soit en adéquation totale avec ce petit jeune…
D’ailleurs, au début, j’étais bien parti, je trouvais le ton acerbe, le capitaine n’hésitait devant rien, le gamin devait réellement craindre pour sa vie et ne s’en sortait au dernier moment qu’avec des raisons logiques.
Mais au fil du tome, j’ai trouvé que les situations rocambolesques du début perdaient de leur saveur pour devenir répétitives. Le capitaine beugle les mêmes ordres et âneries en marchant dans la jungle, sur le sentier, dans le village, dans la ville…
Si le Marsu se rapproche, ça tourne aussi en rond, il vient à 10 mètres, à 5, à 3…
Et si le début m’avait emballé, la fin m’a laissé avec un petit goût de déception pour le côté classique et banal de l’histoire qui ne s’est pas avérée aussi surprenante que je l’avais imaginé…