GTO
7.8
GTO

Manga de Tōru Fujisawa (1997)

- Ton German Souplex. - Oui madame.

Introduction 2025 :

Je considère que cela vaut 9/10 (minimum) et que la note de 5/10 est trop basse, mais je laisse ma critique de l'époque pour mémoire.

Rafraîchissant.


Ce manga a marqué toute une génération. J'en fais partie.


C'était pas gagné d'avance. Les éditeurs de nos contrées étaient emballés moyen. Trop culturellement marqué. Ça fourmille de références pointues à la culture populaire japonaise, et surtout à la culture tout court. Par dessus le marché, des jeux de mots. (Avec des kanji.) Inexportable ? Non. On colle un glossaire par tome, pour expliquer l'intraduisible. Et il y en a eu. Bravo.


- Deux secondes, ça part bien cette critique, elle est pas censément négative ?

- 5, c'est frais j'ai dit, très même, il y a pire.


Alors vite, les réserves. Faisant partie de la génération marquée, je constate que certains (jeunes profs inclus) extrapolent l'aspect valeurs et leçons de morale.


Erreur : notre puceau, dans la plupart des cas, ne s'en sort que par la force physique (il y a des variantes et des nuances que j'élimine ici). Avec des twists wtf aussi.


Les gens, c'est un manga d'humour. Ouiouifiant, toutefois souvent lourdingue. Ressorts récurrents sur tout ce qui relève du vit égaré pour aller vite (avec les culottes et les balconnets, et patati, et patata - expression que plus personne ne dit du reste), du vu et revu dans la galaxie manga.


Ce sont les lignes narratives qui me gênent le plus a posteriori [expression que j'emploierai à nouveau dans quelques lignes, signe de fatigue], les intrigues qui se succèdent nombreuses au fil des tomes ont peu de liant et certaines ont tendance à se répéter, c'est fâcheux. L'absence de fil conducteur solide est voulue, peut-être, mais certaines ficelles sont bien trop grosses. Par exemple, le coup de l'élève qui apparaît au xème tome alors qu'on ne l'a jamais vu(e) avant... parce qu'il/elle était tout le temps absent(e), alors qu'il/elle est trop badass (sans compter l'histoire du Grand Secret de la classe qui sème pas mal d'incohérences dans les tomes précédents a posteriori).


Nonobstant, le manga est une bonne nouvelle au vu de la franchise prolifique engendrée. Le drama par exemple, est moins foutraque et fait apparaître de façon plus saillante le fameux message.


Add. Je précise qu'il ne faut pas comprendre "foutre égaré dans le but d'aller vite", ce qui ne voudrait que néant dire, mais "je fais court donc je schématise".

5
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Créée

le 16 déc. 2011

Critique lue 5.8K fois

12 j'aime

Lefolam

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12

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