Mise en bouche

Heu, je me rends compte, face à la page senscritique de cette oeuvre, que je ne sais pas trop quoi penser de cet album.


L'intrigue est assez anecdotique en fait. Il se e bien des choses, mais tout va si vite, tout est si vite expédié... qu'on n'a pas l'impression d'avoir lu quelque chose. C'est pas non plus désagréable à suivre, on ne s'ennuie pas. On a aussi l'impression que c'est inachevé, que l'épisode ne tient pas tout seul.


C'est Mourier qui sauve les pots. Dessinateur nettement plus doué que Tarquin, il offre un monde bien plus riche sans pour autant se forcer. Disons que c'est plus cohérent, plus mature aussi, il ne va pas caser un max de références en un minimum de pages (on retiendra simplement l'influence de Uderzo sur toute la longueur). Le graphisme est plus juste, plus net, plus réussi, avec en prime quelques ombres sympas et un encrage réussi. Les couleurs sont correctes aussi. Le découpage est efficace pour raconter l'histoire mais la mise en page manque d'aération (trop de cases par page). Le travail du mouvement est efficace (d'où la référence à Uderzo, parce que chaque fois que le Troll tape quelqu'un on dirait Obélix qui fout une baffe à un romain).


Bref,la BD vaut surtout pour le dessin.

6
Écrit par

Créée

le 30 oct. 2018

Critique lue 342 fois

3 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 342 fois

3

D'autres avis sur Histoires trolles - Trolls de Troy, tome 1

Une BD sur des trolls velus ? Shut up and take my money !

On a souvent tendance à considérer que le spin-off est un art nécessairement foireux. Ca dépend. C'est exactement le même débat que dans tous les autres types d'exploitation d'un univers étendu...

Par

le 23 nov. 2014

2 j'aime

Du même critique

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

Par

le 3 janv. 2016

123 j'aime

35

Strip-Tease
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

Par

le 22 févr. 2014

123 j'aime

45

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

Par

le 16 janv. 2011

116 j'aime

55