Inoxydable
6.2
Inoxydable

BD franco-belge de Steve Baker (2014)

De rouille et de sang

En manque de super héros ? place au fameux Pulsor ! Il est grand, large d'épaules, coincé dans un costume bleu et arbore un sourire de conquérant.

Or voilà que tombe la terrible nouvelle : Pulsor a été capturé par les ennemis du pouvoir. Le gouvernement déniche alors un taulard dans une prison aux allures de Fort-Boyard et charge ce dernier d'aller libérer le héros national dans le plus grand secret.
L'heureux élu, qui n'est autre qu'un criminel peu recommandable, aux moeurs douteuses et sujet à la violence répondant au doux nom de Harry Rockwell, se voit donc recyclé en sauveur masqué du jour au lendemain. Dans sa mission, il sera accompagné par Zip le robot. Car bien sûr j'oubliais de vous le dire, cette histoire se déroule dans un contexte post-apocalyptique aux airs de 1984 où androïdes, monstres-mutants et humanoïdes en tous genres se côtoient comme si de rien était.
Plus qu'un simple accompagnateur, Zip est le garant du bon déroulement de la mission, et au cas où Harry tenterait de lui fausser compagnie pour retrouver sa liberté, il peut également servir de détonateur et faire sauter la bombe entreposée dans les entrailles de son compère. Heureusement pour Harry, Zip est un gentil robot, une sorte de conscience à la Jiminy Cricket.
D'ailleurs au détour d'une action le scénariste a même profité de son robot pour glisser une petite défense humaniste des robots, ces êtres sensibles qu'il est injuste de traiter comme de vulgaires machines... la totale quoi !

Bref voilà notre duo aussi original que contrasté partant pour l'aventure. Peu à peu, à force d'investigations, ces héros vont comprendre que la situation n'est pas aussi limpide que prévu. Dissimulé derrière des apparences trompeuses, quelqu'un tire les ficelles à son profit...
Entre dessous des cartes et manipulation médiatique, Zip et Harry parviendront-ils à déjouer les complots ?

Enfin voilà. Avec Inoxydable, Backer et Floc'h signent une oeuvre plutôt réussie, portée par un scénario bien ficelé sans pour autant briller par son originalité. Un bel objet haut en couleurs dont les dessins rappelleront peut-être ceux de la série Polstar à certains d'entre vous.
5
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Créée

le 29 avr. 2014

Critique lue 271 fois

2 j'aime

Lalo Cura

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D'autres avis sur Inoxydable

Trop facile

Ça aurait pu être une bonne surprise, ça aura été la déception de la semaine. Le dessin est péchu, l'univers tentant, les personnages charismatiques mais malheureusement les éloges s'arrêtent là.....

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le 5 mai 2014

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