On continue à suivre Lanfeust dans ses aventures, découvrant des nouveaux mondes, de nouvelles créatures (malgré un semblant de déjà vu dans Lanfeust de Troy).
Le paradoxe prends de l'ampleur et suite à une série de péripeties assez folles, il se retrouve projeté 16 ans plus tard, toujours aussi jeune et retrouve alors sa femme Cixi et son fils de 16 ans.
Lanfeust de Troy n'est pas une bd réaliste, elle se situe dans un monde plein de magie. De plus, Lanfeust a une fâcheuse tendance à ref de mourir, mais dans cette seconde série, Arleston va à mon goût trop loin ( même si ce n'est pas incohérent pour autant). Cependant le développement autour des relations entre Lanfeust et son fils, et la vie des personnages 16 ans plus tard peut se révéler intéressant.
Malgré une série pas fameuse, Arleston nous donne l'envie de lire la suite et elle en devient presque addictive, malgré son lot de références toujours matraquées à la massue, sans subtilité.
Au niveau de l'humour on se retrouve depuis le tome 4 à suivre les aventures d'une poule et d'une chèvre en histoire annexe, les deux êtres vivants étant cachés dans le décor et cela désamorce toute l'ampleur de l'histoire intergalactique. Avec les références omniprésentes à Star wars, l'humour scato Arleston dessert son oeuvre. Certes un peu d'humour parsemé fait ce qu'est Lanfeust mais à ce stade Arleston a tendance à se parodier lui même.