Je poursuis mon voyage dans le temps et me voici à l'année fatidique, 1984. Pendant que Big Brother peaufinait ses stratégies à venir, Rosinski, au faîte de son talent, illustrait une histoire étrange et cruelle avec une maestria rare. Ses petites hachures si variées font merveille ! Et que dire de la variété de ses cadrages ? Sans compter sa maîtrise des éclairage, qui accentue les aspects dramatiques de l'histoire ! Sur mer, dans les air, sur terre, dans les tréfonds de la noirceur des âmes, il crée à tour de bras des ambiances saisissantes dont je ne me lasse pas d'explorer les détails jamais gratuits. Avec lui s'ouvrait une ère nouvelle pour la narration graphique, dont on connaît aujourd'hui la teneur, mais dont on était loin d'imaginer la richesse à l'époque. Respect.