Il était presque obligatoire que Bajram ne parvienne pas à donner aussi envie dans ce second tome que dans le premier. En effet, le gros problème qui se dessine avec cette seconde guerre universelle est le manichéisme totale accompagné d'une narration très classique et sans surprise. Bajram tombe dans l'évidence et ce second tome risque de ne pas vous secouer autant qu'avait pu le faire la première guerre universelle.
On regrettera également la sur-présence de Kalish, qui même 3 siècle après sa mort continue d'être une ombre absolument présente. Bajram aime ce personnage, il l'aime tant qu'il ne peut s'en er et semble ne pas se rendre compte qu'en faisant ainsi, il parasite lui-même son récit. Les ages de la Bible de Canaan sont eux extrêmement clairs après avoir eu le temps de 7 tomes pour se former à les lire.
Quant au fond, le récit avance énormément, la menace semble mystérieuse mais se fait en réalité plus claire pour peu qu'on soit habitué à l'écriture de Bajram. Le côté universel est en tout cas assumé, et si certains avaient regretté que la précédente menace n'ait pas été assez grandiloquente, nous voyons ici que c'est le cas.
Malheureusement, même si Universal War Two promet un récit d'aventure agréable, toujours fabuleusement beau, on peut regretter d'avoir perdu une partie de la magie.