Certes Tardi résumera les deux premiers volumes dans la bouche d'un protagonistes (page 34) "Drôle d'histoire, même pas bonne à faire un mauvais roman, trop compliqué, on n'y comprendrait rien". L'histoire est cependant un peu moins complexe que la première, la recherche d'une statuette faisant partie d'un lot volé chez un banquier conduit Adèle chez les adeptes d'une secte, les adorateurs de Pazuzu. On y découvre un commissaire ripoux, un flic intègre mais mal payé de ses efforts et tout un tas de gens bizarres. Les décors sont très beaux surtout ceux de la scène centrale dans les piles du Pont Neuf. Ça se lit très bien.