Un épisode que j'aime bien dans le sens où il correspond parfaitement à l'esprit de la saga et son époque de parution.
Comme d'autres épisodes le récit s'attache à décrire un milieu particulier au monde de l'automobile en l'occurence celui des cascadeurs de cinéma. Pour celà le héros Michel Vaillant se trouve associé à un personnage réel en l’occurrence le cascadeur Gil Delamare. Procédé que J. Graton affectionne et qu'il utilise régulièrement notamment en faisant apparaitre aux coté de ses héros de papiers de véritable pilotes de course.
La dimension documentaire décrivant les techniques de cascade de cinéma rappel celle mise en œuvre à la même époque par la TV où chaque épisode du feuilleton "Les 5 dernières minutes" s'attachait à décrire un milieu professionnel particulier.
On remarque que les éléments du roman familiale reste en place, si le père Henri Vaillant semble avoir délégué la gestion des affaires courantes de l'entreprise familiale les décisions importantes continue à dépendre de son accord. Comme notamment :
– La participation de Michel Vaillant au film.
– L'utilisation camouflé d'un prototype à l'occasion du film.
Une fois la décision prise, et son autorité réaffirmée le père lève la séance et redonne leur autonomie à ses fils en rappelant son éloignement des affaires. (« je reste à la Jonquère »).
L'intrigue mettant en scène le retour du méchant de "Route de nuit" est assez faible et présente dans sa résolution une incohérence.
Pour sauver Régis Blancardo Michel Vaillant descend dans un ravin suspendu par une corde tandis que Gil Delamare conduit la voiture qui permet de les remonter. Ne serait-il pas plus logique que Gil cascadeur d'élite descende et que Michel pilote de course pilote la voiture ?
Mais ne boudons pas notre plaisir de cette incursion de Michel dans le monde du cinéma.