Cette reprise de la série mythique d'Hugo Pratt par le duo Canales/Pellejero n'est pas déshonorante. Nocturnes berlinoises étant déjà la quatrième aventure de Corto Maltese sous leur houlette et pour moi ce n'est pas le plus réussi.
Ça se lit sans déplaisir mais cette nouvelle histoire se déroulant à Berlin en 1924 manque du sel de ce qui fait un bon tome de ce marin errant à travers le monde.
Il n'y a pas ce côté mystérieux presque mystique, cet aspect poétique, cette mélancolie des meilleurs albums. On se retrouve avec une intrigue un peu touffue qui ne semble pas être réellement exploitée, et le côté ésotérique du Golem (il y a un age à Prague) est laissé en plan.
Pas mauvais cependant ça manque de saveur.