Certes l'exercice de style est réussi. Mais voilà les ficelles scénaristiques et dramatiques sont d'une telle évidence que cela procure une certaine platitude à la fois au récit et aux caractères des personnages.
Aucune surprise donc : on referme le bouquin avec la même vague idée qu'on avait de lui avec le pitch, comme si l'auteur s'était contenté de remplir scolairement les trous à partir de ce dernier. Du coup, sur la longueur, c'est assez frustrant et ennuyeux.
Graphiquement, par contre, rien à ne redire, le style lâché et minimaliste de Vivès est direct, efficace et paradoxalement précis.