La fin justifie les moyens
Dans un futur apocalyptique, où il ne reste qu'une poignée de survivants, la dernière traque du Punisher promet de ne pas se finir en happy-end.
Tout comme dans 303 du même auteur, Garth livre ici le récit d'un homme qui ne fait plus qu'un avec la violence, dans un monde qui a été perverti par celle-ci. La dernière vengeance du Punisher est le reflet de sa vision de l'humanité, qui se laisse déer par celle-ci pour accomplit son but final : tuer tous ceux qui sont coupables. Mais de quoi ?
Ce récit dur consacré au chant d'adieu du Punisher est ici magistralement mis en scène par un Richard Corben en formes, et ce dernier s'y connaît en atmosphères glauques.
C'est un récit court, qui s'avale en quelques minutes, mais son issue ne pouvait être différente pour Frank Castle, après tant d'années à combattre seulement les symptômes du mal.