Bon... ok... stop.
S'il n'y a plus d'idées, il n'y a plus d'idées. Ce n'est pas grave, Léo, tu n'as plus à rien à me prouver.
Sous un vernis de nouveautés, dans la forme, qui commence déjà a craqueler au bout de 10 pages, je sens que le nouveau cycle des mondes d'Aldébaran va, de nouveau, être un remake déguisé des précédents cycles (ou du spin-off) pour ce qui est du fond.
A savoir, dans le désordre: une dictature religieuse/xénophobe/misogyne/esclavagiste, une masse d'abruti qui suit la dictature, une planète bucolique sur les bords mais super dangereuse dans le fond, et un groupe de survivant subjugué par leur leader charismatique... et, bien entendu, une mantrisse qui fait n'importe quoi...
Absolument génial pour un cycle ou deux d'albums, légèrement redondant la cinquième fois.
A force de recycler les mêmes thématiques sans une once d'évolution et les mêmes archétypes de personnage, Léo a réussi l'exploit de ne plus me donner envie de lire la suite de ce que je considère pourtant toujours comme une oeuvre majeur de la science-fiction rien que pour son premier cycle. Malheureusement, (et je pense que cela peut s'appliquer à l'ensemble de ses oeuvres), Léo essouffle et nous montre les limites de ses idées probablement traumatisées par les deux dictatures qu'il a du fuir.
Mine de rien, en 22 albums... mon dieu... 22, déjà, nous n'avons pratiquement aucune nouvelle information sur la mantrisse, élément pourtant central du premier récit.
Malheureusement, au fur et à mesure que les cycles avancent, Léo laisse de plus en plus sa bestiole s'am avec ses lego dans un coin, pour se concentrer sur sa version personnel de Chuck Norris : Kim Keller,
True facts:
Kim Keller a défoncé trois dictatures à elle toute seule,
Kim Keller a survécu à trois planètes hostiles, abandonée sans couteau suisse.
D'un seul regard, Kim Keller peut envoûter tout homme (alien ou autre) présent dans un rayon de 50 années lumières.
Kim Keller a appris à marcher sur l'eau
Et le tout avant ses 26 ans...
Blague à part : Charismatique, belle (mis à part la coupe de cheveux), dotée d'un sang froid à toute épreuve, sait ce qu'il faut faire dans toutes les situations, ne fait jamais une erreur, humble,... arg, le personnage est devenu tellement déifié par Léo que je ne parviens plus à la er. Non, mais rendez-moi Marc avec ses faiblesses, ses sautes d'humeurs et son penchant pour les décisions à la con, quoi.
Je pense que si je vois encore un personnage avec un sourire béat qui lui annonce qu'il est tombé amoureux d'elle de loin, je brûle mon livre. Rien à faire, je les trouve aussi con que la masse de moutons à la solde du gouvernement.
Au final, peut-être est-il temps d'apporter un réel conclusion à la série et er à autre chose, non ?
Qu'il est loin, l’émerveillement du premier cycle...