Les premières questions posées par l'histoire étaient plus faciles, finalement. Pourtant, on en bavait déjà pour fixer les limites à ne pas franchir. Mais là, à mon sens, ça prend une dimension toute nouvelle, au moment où la communauté dont Rick a accepté d'être le chef tombe sur une sorte de horde sauvage de gens qui vivent déguisés en morts au milieu des morts. Sur le coup, on se dit qu'ils sont barges. Mais tout le savoir-faire du scénario consiste à nous faire rentrer dans un cadre psychologique complètement différent de celui auquel on est habitués. Du nouveau ! Du vrai nouveau. Pas du réchauffé, pas un bête choix entre dictature et démocratie. Voire dictature douce et démocratie patriarcale musclée. Ces particuliers-là ne souhaitent pas retrouver leurs marques dans un monde fait des débris de l'ancien. Ils veulent revenir à leur nature primale. Intégrer la douleur au lieu de tenter à tout prix de l'éviter. Le retournement final de leur femelle Alpha est presque décevant, total... mais gageons que de nouveaux rebondissements invraisemblables nous attendent, puisque cette série refuse elle aussi de mourir totalement...