Dès les premiers chapitres, Ribbon Queen m’a captivé avec son ambiance de thriller horrifique redoutablement efficace. La mise en place est impeccable, et les dessins de Jacen Burrows collent parfaitement à l’atmosphère oppressante du récit. Son travail sur le gore est particulièrement réussi, renforçant l’impact de certaines scènes.
Mais au fil de l’histoire, alors que les explications et les enjeux se dévoilaient, mon enthousiasme a peu à peu diminué. Ce n’est pas un mauvais récit, et comme toujours avec Ennis, il y a du fond, mais je n’ai pas totalement adhéré aux justifications derrière ces événements. L’idée est intéressante, mais elle ne m’a pas complètement convaincu.
Autre point qui m’a légèrement sorti du récit : certains dialogues ou tournures de phrases sonnent étrangement, sans que je sache si cela vient de l’écriture originale ou de la traduction.
Au final, Ribbon Queen démarre fort avec une ambiance et une mise en scène maîtrisées, mais son développement ne m’a pas totalement convaincu. Une lecture intrigante, portée par un dessin efficace, mais la justification des événements ne m'a pas complètement convaincu.