Like a Drug

Au début on est un peu anxieux. Un ami nous avait dit que c'était cool, sans risque, et que c'était pourtant intense, grisant. Déant mes craintes, je me suis emparé du manga et ait commencé à le lire.

Ca commence de manière calme. On ne comprend pas trop le sens, ni sa réputation. En fait ça ne fait rien. Les dessins sont un peu vieillots, on se perd un peu dans le marasme de personnages étranges, mais tout va bien vite prendre un sens.
Kab est un jeune dont les expériences à base de psychotropes et autres drogues plus qu'hallucinogènes vont nous faire voyager à la vitesse de la lumière. Keiichi Koike, le mangaka va prendre ce prétexte pour se lancer dans toute sorte d'expériences et assouvir plein de délires qui pris à part pourrait être considéré comme malsain.

Bref, pendant la lecture, on sera soufflé, étonné, abasourdi par la puissance de chaque page, de chaque instant. Est-ce qu'il y a un sens derrière tout ça ? On n'en est même pas sûr. Pourquoi le lire alors ? Parce que c'est si bon.

Enfin, pour clore cette métaphore filée, je ne peux m'empêcher de faire remarquer qu'une fois un tome fini, le monde réel se transformera alors en un cauchemar. La seule solution pour que celui-ci s'arrête, c'est de rembarquer, un peu plus longtemps.