Un tome qui fait trop brouillon à mon goût. La séparation en deux parties est trop marquée malgré la présence de quelques flash-backs pour essayer de faire er la pilule. L'ensemble va droit au but, sans longueur donc mais sans subtilité non plus. Si la première partie jouit d'un dynamisme certain où l'univers riche de Sillage fait parler sa diversité et son graphisme enjoué, la seconde peut se targuer d'une idée classique de sf (là à tout de suite je pense à Asimov) mais exploitée correctement. En définitif, il manque du liant, de la matière pour faire avancer l'histoire principale ainsi qu'un aspect peut-être plus riche dans les sous-intrigues ici inexistantes.