Ai-je trouvé mon réalisateur préféré canadien ? Oui, je fais une distinction tant j'ai vu de nombreuses productions canadiennes qui étaient totalement à côté de la plaque et où pour lesquelles je n'ai pas eu une once d'intérêt. Mais avec Trogi, après 1991, voici 1995, pour une suite cinématographique autour d'un réalisateur de film qui remporte la possibilité de participer à l'émission La Course qui lui permet de pouvoir promouvoir et créer ses propres réalisations jusqu'en Egypte. C'est là-bas que le film prend un tournant inédit, à la recherche d'un sujet de film et d'une proposition à ramener au Canada, mais tout ne se e pas exactement comme prévu - la scène où il tente de récupérer une nouvelle caméra est un délice du "téléphone arabe". Encore porté par Jean-Carl Boucher, 1995 est une nouvelle belle réussite de Trogi sur le sujet du cinéma.