Un film chopé pour la présence de Rampling. Je n'en savais rien.
Le scénario est assez pauvre. Le thème est pourtant intéressant, mais traité trop superficiellement : ça manque souvent de conflits, les dialogues sont peu intéressants, les situations auraient pu être poussées plus loin. Surtout quand on arrive à la fin où on se dit : ha c'est tout ? Parce que l'auteur se complaît dans la contemplation là où il pourrait cre les choses, approfondir son sujet.
La mise en scène est sobre, efficace. Il y a de jolis plans, des angles de vue qui accompagnent le récit. Les acteurs sont bons malgré la minceur de leurs personnages. Rampling est celle qui apporte le plus avec sa gueule, sa subtilité.
Bref, "45 years" ennuie par son traitement scénaristique trop superficiel mais n'est pas non plus un calvaire vu qu'on y trouve de bonnes idées et que la mise en scène est correcte.