Adaptation d’une oeuvre de Philippe K-Dick. Keanu Reeves est un agent des stups sous couverture, dont la mission est d’espionner une troupe de junkies dans laquelle il est infiltré. La Susbstance D (D comme Death) a déjà rendu à moitié fous ses amis Robert Downey Jr. -exagérément bavard, parano, et potentiellement dangereux- et Woody Harrelson -hystérique pour un rien. Seule son amie Winona Ryder ne touche pas a cette substance.
On assiste à plusieurs conversations dénuées de sens entre personnages perchés, des délires hallucinatoires.. La distinction entre imagination et réalité devient même un problème pour Keanu, qui finit par remettre en cause toutes ses certitudes..
Cette confusion entre rêve et réalité est renforcé par l’animation -très originale- (chaque dessin a été réalisé à partir d’images réellement filmées). Celà donne un aspect irréel au vécu du héros, en perte de repères sur son identité. Radiohead en bande son renforce également ce côté malaise.
Le scénario est bien construit, et le réalisateur Richard Linklater n’a pas oublié la touchante dédicace de K. Dick à ses amis, emportés par les drogues psychédéliques qui coulaient à flots dans les années 1970.
A voir.
critique publiée sur
https://boulimiedeculture.wordpress.com/2013/12/11/a-scanner-darkly/