Au delà du scénario qui tient sur un post-it, c’est un pur trip visuel et sonore, à la fois fascinant et très désagréable pour la rétine.
Comme on si on avait un peu trop abusé sur le LSD et qu’on oscillait entre les moments d’euphorie et de panique, mais en espérant secrètement savourer encore ces moments issus d’une autre dimension.
Je trouve que l’ajout de l’IA avec ses imperfections façon DeepDream de 2015 permet de perfectionner cet aspect onirique cauchemardesque.
Il y a quelques longueurs malgré tout, loin d’être une œuvre parfaite, il nous arrive parfois de piquer du nez…
Bref c’est du cinéma punk, qui secoue violemment. À éviter si vous êtes sensibles à ce genre d’effets.