L'avis sans spoil : À voir.
Ça me rassure un peu que ce soit ce film qui ait la palme et que The Substance n'ait que le scénario même si tout ça n'est pas folichon.
Le plan-générique est superbe. Ensuite ça se complique. Pour une fois, l'abus de montage cut n'est pas un tic de l'époque prouvant son manque de confiance dans le langage cinématographique et les capacités du public mais sert un véritable propos. Je ne vais pas bouder mon plaisir. Par contre :
Il sert à rusher l'histoire d'introduction qui, pour le coup en devient trop longue. On comprend vite qu'on ne va pas rester dans cette histoire là, ça devient donc ennuyeux.
La suite est assez savoureuse au début et se joue un peu des clichés (certes, les persos sont coincés dans des réalités clichées mais n’en sont pas forcément… pas tous tout du moins). Par contre :
Dès quelle est couchée attachée sur lui, j'ai compris ce qui allait se er. Pour une fois, ce n'est pas forcément si grave que j'aie compris, la question était de savoir comment le film allait nous mener à la conclusion. C'est correctement fait.
La coupure à la villa est un peu longue et très hystérique, après une demi-heure de musique de night-club, on subit une demi-heure de cris. C'était tellement bien qu'elle se fasse bâillonner ! Là son amoureux secret porte le reste du film ce qui permet d’aller au bout avec un certain plaisir.
J’ai beaucoup aimé que les russe/arméniens ne cognent pas ni ne buttent pas ni que tous les mecs soient des salauds. On ne s’est pas roulé dans les clichés et c’est un point positif du film.
Ce film ne restera pas dans ma mémoire. Tout le monde joue bien, c'est correct mais je n'ai pas eu ni grandes idées, ni grandes sensations, ni gros délire. Et pas vraiment de grande émotion non plus.
Bon, je vais aller revoir "Attache-moi !" et découvrir "Compartiment n°6".
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6/10
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