On peut dire et penser ce que l'on veut d'Olivier Marchal, mais sa connaissance du milieu de la police lui permet de réaliser de vrais bons polars.
Ce Bastion 36 est un très bon cru, avec en tête d'affiche le petit fils Belmondo, qui est parfait dans un rôle de flic, au départ bafoué et se sentant trahi par ses pairs, et qui ensuite va devenir celui qui va essayer de comprendre pourquoi ses anciens collègues et amis se font tous éliminer les uns après les autres.
La réalisation d'Olivier Marchal est comme d'habitude très simple, très sobre mais d'une cruauté sans faille.
Il réussit avec ce Bastion 36 à décrire une terrible réalité qui ne ressemble pas et loin s'en faut aux ambiances classiques de film de flics.
Les acteurs, méchants et gentils sont excellents, et cette jeune génération remplace les grands dinosaures avec qui Marchal a déjà tourné.
Prometteur, sans aucun doute.
A dire aussi de ce film c'est que l'intrigue est ionnante, et dans une ambiance de paranoïa et de guerre des polices (et oui toujours et encore) Antoine essaye de comprendre, et surtout de ne pas trop éclabousser ses collègues .
Sans fioriture, c'est la marque de fabrique de Olivier Marchal, Bastion 36 est un bon polar puissant et sans le politiquement correct que l'on voit trop souvent.
Un cinéma vérité d'un univers totalement impitoyable.
Une grande famille comme on dit !