Black Dog est l’histoire d’une amitié entre deux âmes solitaires de la province de Pékin. Un décor morne d’une ville pré industrialisation en cours de développement pour les Jeux de Pékin où Lang va évoluer tout d’abord seul puis avec son compagnon de fortune à 4 pattes. Une rencontre fortuite née d’une rébellion : celle d’enfermer les chiens errant de la ville pour une hypothétique dynamisation de la ville. Les patrouilles sont alors légions mêlant burlesque et violence dans la mission qui leur est assignée : recenser (rançonner) ou enfermer un maximum de chiens et notamment « black dog » qui serait atteint de la rage. Lang prendra un chemin différent en accueillant ce dit black dog chez lui et en s’ouvrant (timidement) à nouveau aux autres et à lui même.
La misère économique en filigrane semble être la principale cause de la solitude, l’alcoolisme et la violence des hommes. Le réalisateur dépeint en ça des moments de vies durs a l’image des paysages arides traversés. Pourtant ! De la même façon que ces tableaux mornes soudains traversés de rayons lumineux fantastiques ( symbolise par l’élipse), la vie de Lang va voir apparaître des moments de joies soudains et sincères que ce soit en moto, avec un guitare, au cirque mais surtout avec Black Dog. Un parcours de vie où Lang semble s’affranchir petit à petit se son é pour finalement reprendre sa route & son sourire !
J’y allais pour la beauté de la photographie et je n’ai pas été déçu, j’ai trouvé les plans sublimes et l’histoire touchante. Il y a néanmoins pas mal de thèmes qui semblent être suggérés et que je n’ai ni saisi ni compris sans altérer le fait que c’était un bon moment ! ☺️