Je crois que de ma vie de cinéphile je n'ai jamais vu autant de portes se fermer et s'ouvrir, ce n'est pas un reproche, c'est une remarque et c'est vrai que le film est adapté d'une pièce de boulevard. On est en 1965 et le Code Hayes vient de tomber en désuétude (Merci Billy Wider !) On aurait jamais vu un tel pitch cinq ans auparavant. Ici Curtis est quasiment polygame avec la complicité de sa bonne, mais ces demoiselles croient toutes être l'unique, d'où une série de quiproquo souvent cocasses. Ces demoiselles sont charmantes, et si Danny Saval nous surprend avec son accent français impossible, la plus belle est l'actrice allemande Christiane Schmidtmer, ancienne playboy girl. Et remercions le scénariste de ne pas nous avoir imposé une fin moralisatrice.