ChromeSkull: Laid to Rest 2 n’est pas un film pour les âmes sensibles. C’est du slasher pur et dur, sale, stylisé, presque clippé — et c’est exactement pour ça que je l’adore. Là où le premier opus posait les bases, cette suite accélère, extermine et assume son côté brutal sans chercher à plaire.
La scène de la mort d’Angelina Armani est une véritable leçon de mise à mort dans le slasher moderne. Froide, crue, interminable — une décapitation chirurgicale, posée, quasiment silencieuse, qui vous reste dans la gorge. Il n’y a aucun respect pour le corps humain ici, et c’est précisément cette cruauté qui fait de cette scène un moment culte du genre. Armani, magnifique et désespérée, meurt dans une lumière blafarde, broyée par la mécanique de ChromeSkull — et ça vous retourne les tripes.
L’univers de Laid to Rest est sans pitié. Les personnages sont uniquement de la viande pour ChromeSkull. Et, pourtant, on s’y attache. Le style est sec, parfois désorientant, mais toujours efficace. C’est du slasher post-2000 comme on n’en fait plus : barbare, frontal et fier de l’être.
Si vous aimez le sang, la mise en scène chirurgicale, et la violence assumée — ce film est pour vous.
Je suis resté scotché.