Ce documentaire est intéressant et a été réalisé à travers le monde (Paris, Chypre, Allemagne…). Il cherche à répondre à trois questions principales. D’abord, quand et comment les 1ers chats ont-ils été domestiqués ? Comment, d’un animal très farouche à l’état sauvage, est-on é à l’animal domestique le plus répandu sur la planète ? (il y aurait par exemple 13 millions de chats en contre 7 millions de chiens). La réponse est sans doute à chercher au Néolithique, lorsque les 1ères popularisations se sédentarisent en Afrique, en Europe et au Moyen Orient et ont besoin des chats pour éliminer les rongeurs qui déciment les cultures. Les Egyptiens, eux, semblent avoir été les 1ers à développer des élevages massifs de chats à des fins religieuses probablement. Si des populations de chats sauvages continuent d’exister dans le monde, leur morphologie est la même que celle des chats domestiques alors que dans les cas des chiens et autres animaux domestiqués, leur transformation morphologique a pu être très importante. 2e question : quelles interactions peuvent exister entre le chat et l’humain ? À la différence du chien, le chat ne semble réagir qu’à des besoins vitaux comme la nourriture dans ses relations avec les humains.
À partir d’expériences simples, des scientifiques montrent qu’en réalité c'est plus complexe et que les chats se servent de différents types de miaulements pour communiquer avec les humains (ce qu’ils ne font pas entre chats adultes) et qu’il est parfaitement possible de parler d’un attachement de l’animal à l’homme et leur apprendre certains codes et comportements à partir de stimulants. Une scientifique allemande a enregistré, classé et analysé les miaulements de son chat en fonction des différentes situations. Enfin, la dernière question posée est celle de l’impact du chat sur l’environnement. En effet, il reste avant tout un prédateur-chasseur, tous les propriétaires de chat le savent bien, et son impact sur la faune reste encore à déterminer. À partir d’une étude réalisée à Key Largo, au large de la Floride, superbe réserve naturelle où le chat n’est vraiment apparu que dans les années 1960, les scientifiques se sont rendu compte que son impact est réel et qu’il pourrait être la cause de la disparition d’un oiseau sur cinq sur la planète. Les gardiens de la réserve de Key largo ont constaté que certains chats domestiques avaient réussi à pénétrer l’espace de la réserve et s’en servent comme terrain de chasse, quelques-uns revenant même à l’état sauvage. J’ai appris pas mal d’infos dans ce documentaire mais je l’aurais souhaité un tout petit peu plus long que 50 minutes pour cre certains points qui ne sont ici qu’effleurer, comme par exemple la fréquence sonore des miaulements et des ronronnements : Les chats sont sensibles à des fréquences bien plus hautes que nous humains… Ils sont capables de capter des ultrasons jusqu’à 60000 Hz (contre 20000 Hz pour les humains…). Et là où nous percevons 9 octaves, le chat, lui, en perçoit 11. Fascinant.