Confessions à un cadavre par cathVK44

Imible ou terrifiante, Nanny traverse le miroir. Entre secrets, culpabilité et péché mortel, les monstres les plus ambigus sont humains. Longtemps on se demande qui de l’imible nounou ou du gamin est le plus dans la duplicité, qui est le plus inquiétant des deux. Les affrontements entre les deux sont d’une rare cruauté psychologique. Bette Davis en tout cas y est parfaite en Nanny ambiguë. Le malaise s’installe et tout prend sens dans la scène qui explique ce titre à priori bizarre : « confession à un cadavre » Ce qui est intéressant est le suspens, une angoisse qui monte avec de plus en plus d’intensité.

7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Des Serviteurs et des maîtres: la domesticité au cinéma.

Créée

le 1 août 2024

Critique lue 15 fois

cathVK44

Écrit par

Critique lue 15 fois

D'autres avis sur Confessions à un cadavre

Confessions à un cadavre (1965)

Il s'agit d'un film d'épouvante en noir et blanc. A la suite du décès de sa petite sœur Joey qui refusait de s'alimenter et de dormir a du être interné en hôpital psychiatrique. La scène ou on fait...

Par

le 7 avr. 2015

7 j'aime

6

Critique de Confessions à un cadavre par magyalmar

Film méconnu d'un réalisateur méconnu, The Nanny mérite pourtant une place de choix dans le lot des productions Hammer. Même si son dénouement est prévisible, Seth Holt parvient complètement, jusqu'à...

Par

le 20 juil. 2015

6 j'aime

Vous êtes priés de ne pas couler le petit Joey

Deuxième film de Seth Holt que je visionne, et je dois dire que "Taste Fear" (Hurler de peur) m'a bien plus secoué que ce Confessions à un cadavre pour diverses raisons. En premier lieu, avec Holt,...

le 15 août 2022

2 j'aime

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3