Ce film catastrophe est mené par un Sylvester Stallone qui crève l’écran comme d’habitude et par de bons seconds rôles dont Amy Brenneman. On peut regretter que cette actrice n’ait pas tourné davantage de films. Il y a bien quelques comportements un peu caricaturaux mais cela reste léger.
Daylight regroupe un de personnes très différentes les unes des autres qui vont devoir apprendre à vaincre la défiance et à se serrer les coudes pour s’en sortir. Parmi eux Roy Nord (Viggo Mortensen), un parfait narcissique qui n’aura pas le temps d’apprendre… C’est que survivre n’est pas un jeu où une scène de représentation de soi-même... C’est en se raccrochant aux uns et aux autres et en entretenant l’espoir qu’il est possible de s’en sortir. Finalement le salut viendra des créatures les plus méprisées qui soit : les rats !
Une séquence plus paisible vient mettre en pause un rythme tendu, échevelé et intense. C’est un moment où les personnages tentent de faire la conversation et se raccrochent au é ou à l’avenir. Tel Vincent, un petit délinquant qui dit à Ashley, une jeune fille de bonne famille : « Listen, if we don’t die in here, I was wondering if maybe I could give you a call ».
La musique est bien dosée. Elle est présente aux bons moments juste ce qu’il faut.
Daylight, un film d’action-catastrophe anxiogène, avec des personnages bien construits sans être trop encombrants, qui fera er un bon moment à tous les amateurs du genre.