Tarantino qui réalise un western, c'était inévitable. On a pu sentir que ça commençait à le titiller dès le premier volet de Kill Bill. Une impression confirmé avec inglorious basterds et sa magnifique scène d'ouverture. Ici, le sosie cinéphile de Roger Federer s'attaque à une figure mythique du western spaghetti. J'ai nommé Django (avec un "D"), qui troque ses yeux bleus de cow-boy solitaire pour les cheveux crépus d'un esclave en quête de liberté.
Le talent unique de Quentin Tarantino c'est de manier les références à la perfection. C'est un peu le Maïté du cinéma. Il sélectionne de bonnes références issu du terroir cinématographique mondial, mélange les styles, ajoute sa petite touche personnel (à savoir des dialogues savoureux et une violence décomplexée) et agrémente le tout d'une BO varié et inattendue. Le résultat est une sorte de bouillabaisse délicieuse et unique qui mélange ce qui se fait de mieux au cinéma. Avec Django Unchained, Tarantino confirme qu'il est l'un des plus grands réalisateurs / dialoguiste contemporains (mais ça on le sait déjà depuis Pulp Ficton).
PS : Christoph Waltz a trop la classe !!!