Après un age à la comédie (papa ou man 1 et 2), Martin Bourboulon dirige Romain Duris dans une romance ayant pour fond l'histoire de la création et de la construction de ce qui deviendra le plus grand symbole de Paris à travers le monde. Si Romain Duris n'a plus rien à prouver en tant qu'acteur, celle qui tire son épingle du jeu dans le fil c'est bel et bien Emma McKey. L'alchimie entre les deux acteurs est remarquable et le maquillage de l'actrice, ainsi que les costumes nous font oublier l'écart de 22 ans entre les deux acteurs. Décors, costumes, ambiances, on est transporté dans la de la fin du 19ème siècle de manière irréprochable. Il faut être clair: le film n'est pas un biopic sur le père de la Tour Eiffel mais une histoire d'amour qui sert d'inspiration au créateur de celle-ci. La mise en scène est réussie, très bonne gestion du rythme, on comprends très vite les enjeux de cette entreprise.
Un bon film français comme on sait en produire.
Un amour aussi fort que celui entre l'ingénieur et sa muse fluctuat nec mergitur (il est battu par les flots, mais ne sombre pas).