Sacré Jacques Audiard, qui nous rejoue le Mitterrand détenteur de la francisque qui réussit à se faire élire par le bon peuple de gauche.
Oui, car il va obtenir un oscar pour un film qui montre en fait la platitude affligeante d'un monde gouverné par ces valeurs prétendument progressistes qui n'aboutissent qu'à créer une soupe fadasse et indigeste, le tout enrobé dans une comédie musicale qui avance masquée, genre typiquement étatsunien et destiné donc à obtenir un oscar, ce qui ne saurait tarder; tout en rajoutant au côté insipide du film.
Du beau et grand travail de démolition en somme, comme l'était le magistral Deephan sur le "vivre ensemble" à la française, dans lequel comme souvent Audiard attend les dernières scènes pour exposer clairement son propos.
Merci encore à Monsieur Audiard. Bon sang ne saurait mentir.