La renaissance du film de genre français

Le film commence par l'un des plus beau générique de l'année et une musique qui rappelle les giallio Italiens des années 70 ou encore le cinéma de Catet et Forzani. D'ailleurs soulignons tout de suite la partition musicale qui est un vrai régale pour les oreilles, les acteurs sont tous impeccables avec Guillaume Gouix et Lambert Wilson en tête, l'apparition du trop rare Laurent Lucas et très bonne aussi.
Ce remake d'un film de Mario Bava marque le retour du film de genre français et il faut le dire le film est bon même s'il compte de nombreux défauts et de moments un peu brouillons (les flashbacks sur les protagonistes un peu inutiles, la "fête de l'ours").
La tagline de l'affiche résume en elle même le film "Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être", il n'est donc pas important de revenir sur le twist final déjà présent dans le film original de 1974 même si il est vrai on ne s'y attend pas une seule seconde. Le scénario sans être révolutionnaire nous fait vivre 1h30 de tension et de situations dramatiques pour ces personnages qui peu à peu sont tous déés pas les événements.
La fête de l'ours, malgré sa séquence qui s'avère assez brouillonne et sans intérêt, évite habilement de nous emmener vers une dernière partie que l'on aurait crû virant au slasher. Yannick Dahan qui avait coréalisé "La Horde" et qui est aussi critique de cinéma a participé à l'écriture du scénario. Il est un vrai amoureux du film de genre, donc les scènes supposés violentes du film ne sont à aucun moment gratuites ni choquantes.
En bref, un bon film de genre sans être original et qui prouve que oui on peut er un pur moment de tension devant un film français au cinéma.