Le jour où Stallone épingla Norris…

…remarquez, c’est facile, avec Couture !

Expendables 2 : Unité Spéciale donc. Le titre annonçait déjà un traitement poussé de toutes les thématiques et problématiques mondiales et actuelles. Pollution, réchauffement climatique, conflits internationaux, menaces nucléaires diverses, chômage, etc…une vision globale et pessimiste s’offrait à nous. Ou pas.

Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Jet Li, Jason Statham, Charlél…Randy Couture, Terry Crews, Dolph Lundgren, Jean-Claude Van Damme, Scott Adkins…le casting laissait présager d’un jeu tout en subtilités, tout en nuances et en non-dits. Ou pas.
Heureusement, Liam Hemsworth, celui de Hunger Games, et non celui dont on croit (à Thor…) qu’il a incarné une divinité nordique, relève le niveau. Ou pas.
Et puis il y a Chuck. Chuck F*cking Norris. Le monolithe barbu. Qui nous gratifiera de l’une des meilleures scènes du film, l’autodérision en prime. Ou pas.
Il ne manquait décidément plus que le Marsupilami. Ou pas, ou pas…

Pour le reste, « Les Sacrifiés 2 : de retour au combat » (les titres québécois me feront toujours rêver) ne fait pas dans la dentelle. C’est bigger et better que son prédécesseur, pas forcément mieux ficelé, mais mieux filmé et globalement plus propre dans le crade. Et puis entre nous, j’ai beau apprécier David Zayas, question bad guy, notre Jean-Claude préféré a tout de même carrément plus la classe. Sa scène d’introduction est d’ailleurs particulièrement réussie, et permet par la même occasion de se débarrasser du personnage le plus inutile et mièvre du film. Et surtout, cet évènement devient une excuse pour la défouraille à venir. Astucieux. Ou pas.

Les punchlines de rigueur sont de la partie et font souvent mouche, en VO comme en VF. Même si je recommanderais plutôt la version originale, pour une scène et une discussion en particulier, entre les 3 stars d’action les plus bankable des années 80-90. Dans la langue de Molière, cette fois-là, ça e très mal.

De l’action particulièrement violente, des combats et explosions improbables, un scénario douteux qui part un peu n’importe où, de l’humour pas très drôle, du fan service en veux-tu en voilà, un combat final expédié et dispensable. Expendables 2 c’est tout ça à la fois, un vrai plaisir coupable, bref, n’en jetez plus ! Et un Jet Li qui a tout juste le temps de se battre à coups de poêles avant de récupérer son chèque. Lui au moins, il a frit, il a tout compris.
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le 5 déc. 2013

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Gothic

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